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vendredi 22 avril 2016

verlaine... un plagiaire 22 avril 2016


J'EN SUIS ENCORE  TOUT CHAMBOULÉ!!!
La lecture du   blog municipal, en effet vient de  m'apprendre   que le poète Paul Verlaine  n' était qu'un vil plagiaire.
J'en tombe de ma chaise , ma mémoire scolaire chancelle .
En faisant  la description de la copie de la borne marquant à tort" La voie de la liberté ", il est écrit  que les 48 étoiles décrivent  l'état de  l'union en 1945, c'est exact .
Que l'image de la torche  rappelle la statue de la  liberté  (cadeau de la France aux USA ) c'est vrai .
Que la lettre A  sur le flambeau représente  la 3ème armée américaine, c'est encore exact.
Mais  où ce n'est plus du tout exact  c'est à propos des  vagues  au pied de la borne, elles trouveraient leur inspiration  dans  un poème de la Pléiade écrit par  Joachim  du Bellay.
Là je crois  qu' on est dans  la confusion la plus totale  quand le rédacteur de  l'article  écrit le début du poème "Les sanglots  longs  de l'automne  coulent  des  longueurs monotones " 
A la veille du débarquement en Normandie  les réseaux de la résistance ont été avertis par radio Londres de  l'imminence de ce dernier par la diffusion du début d'un poème de Paul Verlaine :
« Les français parlent aux français par Radio Londres.
Veuillez écoutez tout d’abord quelques messages personnels
« Les sanglots longs des violons de l’automne, je répète, les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone, je répète  blessent mon cœur d’une langueur monotone»

Ultime  précision sur ce qui est représenté  sur les  bornes de "La voie de  la Liberté:
Les ondulations dessinées  à sa base sont  le symbole de l'arrivée par la mer des troupes  libératrices.
C'est vrai que l'on a beaucoup sangloté  pendant  la guerre mais quand même pas assez pour supporter la flotte de nos  libérateurs 
Donc un zéro pointé pour  l'auteur de l'article et une punition de  100 lignes  en écrivant ... je ne dois pas  confondre  longueur et  langueur.
Pour des excuses auprès de Paul Verlaine,  on verra  plus tard en visitant sa tombe au cimetière des Batignolles.

JOUNENT Michel. 


Chanson créée  en 1942.


Commentaire d'Albert VASSELIN:
J'ai aussi sursauté à la lecture de cette "pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des résistants impatients de ce message.
Commentaire de Yann Brekilien:
On peut préciser que le message a été diffusé en deux parties. Dans la soirée du 1er Juin 1944 on a pu entendre sur Radio Londres : "Les sanglots longs des violons de l'automne" et dans celle du 5 Juin : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone". Les services du renseignement allemand étaient parfaitement au courant de ce que cela signifiait mais la 7ème Armée qui tenait les plages où allait se produire le débarquement n'a pas été mise en état d'alerte. On peut lire tout cela dans "Le jour le plus long" de Cornélius Ryan paru chez Laffont en 1960. 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai aussi sursauté à la lecture de cette "pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des résistants impatients de ce message.
Albert Vasselin

Vasselin Albert a dit…

J'ai aussi sursauté à la lecture de cette "pseudo" citation de Verlaine complétement bousillée et surtout à l'absence et l’ignorance crasse de référence au message à l'attention des résistants impatients de ce message.

Yann Brekilien a dit…

On peut préciser que le message a été diffusé en deux parties. Dans la soirée du 1er Juin 1944 on a pu entendre sur Radio Londres : "Les sanglots longs des violons de l'automne" et dans celle du 5 Juin : "Blessent mon coeur d'une langueur monotone". Les services du renseignement allemand étaient parfaitement au courant de ce que cela signifiait mais la 7ème Armée qui tenait les plages où allait se produire le débarquement n'a pas été mise en état d'alerte. On peut lire tout cela dans "Le jour le plus long" de Cornélius Ryan paru chez Laffont en 1960.